Les 7 pleurs de bébé. Comment les apaiser ?

Bébé pleure. Difficile de savoir pourquoi… A-t-il faim, froid ou soif, s’ennuie-t-il, veut-il un câlin, a-t-il mal ?

Les premiers jours avec un bébé qui pleure peuvent être assez déroutants pour les parents.

Soyez confiant(e)! Un bébé qui pleure, c’est tout à fait normal! Aucun enfant n’est en capacité de pleurer sur commande. Les pleurs sont initiés par des parties autonomes du cerveau (le SNA ou Système Nerveux Autonome) que bébé n’est pas en mesure de contrôler. De plus, les neurones de la partie pré-frontale de son cerveau ne sont pas suffisamment matures pour « maîtriser » et « réguler » la survenue d’explosions émotionnelles de bébé. Inutile donc de percevoir dans les pleurs de bébé une quelconque intentionnalité.

Chaque bébé est différent et chaque bébé a des besoins différents à des moments différents de la journée. Il n’y a pas de mode d’emploi universel pour apaiser les pleurs de bébé. Néanmoins, il existe des sources de pleurs communes à la plupart des bébés et des gestes naturels pour accompagner bébé et les parents à mieux se connaitre et se comprendre.

J'ai faim, J'ai pas faim

Plus un bébé est jeune, plus il y a de chances qu’il ait faim. Laisser bébé boire du lait librement peut lui apporter du réconfort. Bébé n’a peut-être pas réellement faim. Mais il a tout de même besoin de sucer un objet, son doudou, son pouce, une tétine (on y reviendra dans un prochain article) pour combler son besoin de succion, un réflexe de survie chez les tout petits qui peut les aider à se détendre et à s’apaiser.

Ma couche est pleine

Changer la couche de votre bébé peut suffire à l’apaiser. Il se peut aussi que bébé pleure car sa peau, très sensible, est irritée. Dans ce cas, assurez-vous que les couches que vous utilisez habituellement ne contiennent pas de produits potentiellement allergisants.

J'ai besoin d'un câlin

Si votre bébé est encore tout petit, pratiquer le peau-à-peau est habituellement une grande source de réconfort! N’hésitez pas à utiliser le porte-bébé pour renforcer ce lien physique entre vous. Une fois bercé, il se sentira rassuré et en sécurité.

J'ai trop froid, j'ai trop chaud

Difficile de le savoir… Ses mains et ses pieds sont généralement froids. Vous pouvez vérifier si votre bébé a trop chaud ou trop froid en touchant simplement son ventre : s'il a trop chaud, enlevez une épaisseur ; ajoutez-en une s'il a trop froid. Enfin, maintenir la température de la chambre de bébé à 18°-19°C est ce que vous pouvez faire de mieux pour son confort.

J'en ai assez, je suis fatigué mais je ne trouve pas le sommeil

Les lumières, les bruits de la journée ainsi que les passages de bras en bras peuvent être une source de stimulation fatigante pour bébé. L’emmener dans un endroit calme, faire un tour en voiture ou en poussette l’éloignera de toute stimulation. Diffuser une musique douce ou lui chanter une berceuse, passer un moment en « tête-à-tête » avec bébé lui permettront de se détendre, de passer d’un état de stress à un état de bien-être et ainsi, naturellement, d’avoir moins besoin de pleurer.

Je ne me sens pas bien

Observez les changements dans le comportement de bébé. L’intensité de ses pleurs peut être faible, plus pressante, continue voire aiguë. Abordez bébé avec calme et douceur. En cas de doute, faites appel à un professionnel de santé. Et n’oubliez pas : personne ne connaît votre bébé mieux que vous!

J'ai besoin de quelque chose ... mais je ne sais pas de quoi

Rappelez-vous qu’il est normal qu’un bébé pleure. Si cela peut vous aider à mieux les accepter, dites-vous que ces pleurs ont une réelle utilité dans la survie du bébé. Certains pleurs, inconsolables en apparence, permettent tout simplement au bébé de se décharger d’un excès de tensions. Agissez avec bienveillance et empathie pour lui manifester votre soutien. Avec le temps vous apprendrez à reconnaître ce que votre enfant aime et ce qu’il n’aime pas.

Conclusion, si vous êtes aujourd’hui là et en capacité de lire cet article c’est en grande partie grâce aux pleurs qui, depuis toujours, augmentent les chances de survie des nous êtres humains ! Quelle bonne nouvelle, n’est-ce pas ?

Et si vous-même avez besoin de pleurer, pleurez avec lui ! Vous n’en serez que plus détendu(e)…

A bientôt.

Alexandra